Les éphémères.

Dix-sept heures, l'air est frais. Ma fille veut prolonger sa journée en créant des bulles dans le jardin. Ses bottes rouges l'aident c'est certain, et avec son souffle elle donne vie à de magnifiques et éphémères bulles de savon. Inconsciemment je mets mes chaussures pour la rejoindre, en un rien de temps mon fils a les cheveux cachés sous son bonnet gris, prêt à affronter le froid de ce mois de janvier.

On a joué, on a ri, on a fait la course aux éphémères, on a oublié que la nuit commençait à nous envelopper de son grand manteau bleu, que le froid faisait rougir nos nez. On a oublié la grisailles prenante, on a oublié les mauvais maux  de l'hiver, on a ri, on a chahuté on a attrapé les bulles, on a ri de plus belle.



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